L’équipe de France des 24 heures s’avance avec détermination aux championnats du monde de la spécialité à Belfast ce week-end, avec une composition très proche de celle qui avait brillé aux championnats d’Europe à Albi l’automne dernier.
On ne change pas une équipe qui gagne. Le précepte bien connu s’applique parfaitement à l’équipe de France des 24 heures, titrée chez les hommes et médaillée de bronze chez les femmes lors des championnats d’Europe en octobre dernier à Albi. Neuf mois plus tard, neuf des douze sélectionnés sont les mêmes pour défendre les chances françaises à l’échelon supérieur.
« On s’appuiera sur le groupe qui avait été performant il y a quelque mois à domicile, et qui va essayer de faire aussi bien cette année. Cette fois, ce sont des championnats du monde, donc le niveau collectif est plus élevé. Il faut ajouter les Américains et les Japonais à nos concurrents habituels », explique Jean-François Pontier, manager du hors stade à la FFA. Les Polonais, Suédois, Allemands et Italiens seront donc à surveiller de près, tout comme les Britanniques, à domicile.
Pour décrocher un podium collectif, l’objectif affiché des hommes comme des femmes, les Français comptent sur Stéphane Ruel, Piero Lattarico, Patrick Ruiz et Guillaume Laroche, tous classés dans le top 10 continental chez les hommes, et sur Anne-Marie Vernet, Nathalie Derault, Valérie Vallon et Sylvie Peuch chez les dames. Ludovic Dilmi, blessé au genou pendant la course à Albi l’an passé, fait son retour, tandis que Christine Zanconato, brillante lors de l’épreuve Open dans le Tarn, Karine Zeimer et Jean-Philippe Brunon découvriront les joies d’une sélection internationale.
Après un stage de préparation à Andrézieux-Bouthéon début juin, les circadiens ont repris le fil de leur préparation de leur côté, pour arriver en forme optimale au départ, donné dans le cadre bucolique du Victoria Park de Belfast. La météo annoncée dans la capitale nord-irlandaise ne devrait pas faciliter la haute performance, car même si la température ne sera pas trop élevée (entre 10 et 17°C), ce sont surtout les averses prévues qui devraient compliquer la tâche des athlètes. De quoi renforcer encore le défi physique et mental que sont les 24 heures. La réussite n’en sera que plus belle.
Etienne Nappey pour athle.fr
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