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BACOUTANCES

Bocage athlétique du Coutançais

 

Stéphane en bronze avec la France aux mondiaux de 24 heures

 

 

Stéphane RUEL a réussi le pari de tenir son rang aux mondiaux de 24 heures, qui avaient lieu ces 26-27 octobre à Albi. Et il a fallu jeter toute son énergie dans la compétition, qui s'est révélée de très haut niveau : le gagnant (le lithuanien SOROKIN, bien connu de Stéphane) l'emporte avec presque 279 km parcourus, et pas moins de sept records nationaux sont améliorés dans la course ! Ajoutons que chez les féminines c'est le record du monde qui est battu, par l'Américaine Camille HERRON (270 km 116) ! Les Etats-Unis sont vainqueurs par équipes chez les femmes comme chez les hommes, et les Français ne déméritent pas, puisque quatrièmes en féminines et troisièmes en masculins. Stéphane termine en effet douzième avec 259 km 029, et il est accompagné par Valentin COSTA (19ème) et surtout Erik CLAVERY, à l'arrivée quatrième après avoir longtemps été dans les trois premiers : dépassé lors de la 23ème heure, Erik n'en améliore pas moins le record de France de plus de trois kilomètres avec 272 km 217 !

Qualifié de "métronome" par le commentaire de l'article du site fédéral (voir ici), Stéphane a en effet su gérer son effort comme à l'habitude, c'est-à-dire en restant aux alentours de la quinzième place après le départ toujours plus rapide des coureurs, puis en diminuant moins son allure durant les six dernières heures. Il finit donc au douzième rang, sans oublier de devancer de quelques hectomètres son vis-à-vis états-unien. Mais l'équipe des USA était trop forte : le premier Américain accélère même sur la dernière heure et dépasse Erik CLAVERY. En tout cas une belle performance pour les Français, médaillés de bronze derrière les USA et la Hongrie.

Finalement, Stéphane retrouve le niveau "International A" avec sa performance, laquelle est la quatrième de sa carrière. Trois de ses meilleures courses ont été des sélections, ce qui montre bien la valeur de l'expérience acquise. Epaulé par le staff de l'équipe de France, il a su planifier au mieux sa préparation, éviter les "pépins" toujours possibles et rester au sommet malgré les années qui passent. Un grand bravo, et on espère encore de beaux jours en équipe de France à notre runner d'élite !

ATHLE.FR

 

Championnats du monde des 24 heures : les Bleus sur le podium
https://www.athle.fr/asp.net/main.news/news.aspx?newsid=16571&fbclid=IwAR3ZEZoMjsksHdrjHvCURcKoJD5wh65_KM9ZngFs-m1kJQbuWMYHTeizrCE
 
 
Championnats du monde des 24 heures : les Bleus sur le podium

L’équipe de France masculine, portée par un Erik Clavery de gala, auteur d’un nouveau record de France, a décroché la médaille de bronze des Mondiaux des 24 heures à Albi. Son homologue féminine s’est classée quatrième, au terme d’une compétition de très haut niveau.

On savait la piste du stadium d’Albi propice aux grandes performances pour le sprint (Christophe Lemaitre y avait battu le record de France du 100 m en 2011), elle l’est également pour l’ultra-fond. La treizième édition des championnats du monde des 24 heures a offert aux centaines de spectateurs présents, de jour comme de nuit, un spectacle grandiose, marqué par le record du monde féminin de l’Américaine Camille Herron, en tête de bout en bout, et qui a parcouru pas moins de 270,116 km. Au coeur de la nuit, l’athlète de l’Oklahoma a même occupé le deuxième rang du classement scratch, dans le même tour que le futur champion du monde masculin, le Lituanien Aleksandr Sorokin, auteur lui aussi d’un total époustouflant (278,973 km).
Les Français ont su se mettre au diapason du plateau international, et ont été récompensés par une belle médaille de bronze au classement par équipes masculin. Erik Clavery a guidé les siens vers cette issue joyeuse, grâce à un superbe effort qui a fait de lui le nouveau recordman de France de la discipline. Avec 272,217 km, il efface des tablettes les 268,859 km d’Alain Prual, vieux de vingt ans. Sur le podium virtuel pendant une bonne partie de la course, le champion du monde de trail 2011 a vu l’Américain Olivier Leblond lui souffler le bronze à moins de trois heures du coup de pétard final, au prix d’une superbe remontée. « Les trois devant moi étaient vraiment au-dessus, et je ne peux pas influer sur leur performance, donc je préfère retenir que j’ai atteint l’objectif que je m’étais fixé, à savoir dépasser les 270 km », explique le nouveau recordman de France.

Surtout, il a adoré la dimension collective de l’aventure vécue. Il a d’ailleurs couru les trois dernières heures avec son coéquipier Raphaël Gérardin comme lièvre de luxe pour lui faire le tempo, alors qu’il était dans le dur, pour une belle image de fraternité sportive. « C’est ça l’esprit des 24 heures ! Je fais du sport avant tout pour partager des bons moments, et monter sur un podium mondial en équipes, c’est une super satisfaction, car ça n’arrive pas tous les jours. En plus, une cinquantaine de personnes ont fait le déplacement à Albi pour me suivre et m’encourager, il n’y a rien de plus beau. Et l’événement était magnifiquement organisé, sur le plan sportif comme au niveau des à-côtés. »

Un grand bonheur collectif

Derrière Clavery, Stéphane Ruel a fait parler sa régularité de métronome pour se classer à la douzième place, avec 259,030 km, tandis que Valentin Costa a parcouru 247,829 km pour accrocher la 19e place. Le total de ces trois-là, 779,076 km, a donc donné à l’équipe de France la médaille bronze, derrière les Etats-Unis (799,754 km) et la Hongrie (782,241 km). Raphaël Gérardin (31e avec 236,433 km), Patrick Ruiz (34e avec 235,954 km), et Ludovic Dilmi (170e avec 133,022 km) ont également eu le bonheur de monter sur la boîte.

La meilleure Française de ces championnats est Stéphanie Gicquel, créditée de 240,629 km. Partie prudemment, elle n’a quasi jamais faibli, et après une cavale nocturne, est venue chercher une septième place mondiale au petit matin. « J’étais venue sans objectif chiffré, avec comme ambition d’en apprendre un peu plus sur les 24 heures, pour ce qui était ma deuxième sur ce format, raconte la banquière aventurière. J’ai bien respecté mon plan de course, avec un soutien très intéressant du public. J’ai adoré courir avec ces athlètes de très haut niveau, et je suis ravie d’avoir trouvé des réponses aux questions que je me posais, mais aussi d’avoir trouvé de nouvelles questions sur ce que je serai capable de faire à l’avenir. Cette compétition était une étape sur mon chemin. J’ai un objectif en tête, et je ne vais pas lâcher au milieu de l’aventure... »
Anne-Marie Vernet a bouclé son parcours avec 221,267 km (21e), et Laurence Noël lui a emboîté le pas, ou presque, avec 218,830 km (26e). Autrice d’un très bon début de parcours, Corinne Gruffaz a souffert de blocages au dos à partir de la mi-course, mais s’est battu jusqu’au bout pour cumuler 209,344 km (36e). Chloé Coenye a finalement parcouru 201,443 km, pour une 49e place, et Christelle Bourreau a lutté contre la douleur pour obtenir 192,849 km à son compteur (58e). Au classement par équipes, les Bleues terminent quatrièmes (680,726 km), sans regrets puisqu’à bonne distance des Allemandes, troisièmes avec 696,846 km. Les Etats-Unis ont fait le doublé, avec 746,132 km, devant les Polonaises (721,124 km).

Etienne Nappey pour athle.fr

BACOUTANCES

mondiaux de 24 heures : deux Coutançais ! 4

 

 

 

ce samedi Albi voit se dérouler les championnats du Monde de 24 heures, avec deux Coutançais ! En effet, outre Stéphane RUEL (voir un article précédent), l'équipe de France comprend Erik CLAVERY, que les gens du BAC les plus "expérimentés" connaissent de près : car Erik est le fils cadet de Philippe CLAVERY, lanceur de javelot émérite et entraîneur au club (qui s'appelait alors la SAEL Coutances) dans les années 70-80. On l'a vu dans les langes ! Le petit a fait du chemin, puisque Erik CLAVERY est le champion de France en titre des 24 heures et qu'il a déjà décroché un titre mondial en trail ! Même s'il est parti vers d'autres cieux, certains au BAC auront également une pensée pour celui qui se pose en challenger de Stéphane comme leader de l'équipe de France. En tout cas une chance pour le groupe des Français de bien figurer au tableau collectif, en plus du classement individuel où chacun aura sa carte à jouer.

Le départ a été donné à dix heures ce matin de samedi, et l'arrivée est prévue à... neuf heures dimanche matin, car passage à l'heure d'hiver !

Voir l'article sur le site de la FFA  ici  et le site de la compétition, avec des images en direct    

BACOUTANCES

Stéphane Ruel aux mondiaux de 24 heures 6

 

 

le grand jour approche ! C'est en effet ce samedi que Stéphane participe aux championnats du Monde des 24 heures au sein de l'équipe de France. La course a lieu à Albi, terre de grand fond où l'on sait comment organiser de telles épreuves. De même, un démarrage le 26 octobre permet d'espérer une température clémente, en espérant que les "épisodes cévenols" de ces derniers jours ne vont pas pénaliser les concurrents et l'organisation : le Tarn est arrosé ces temps-ci ! En tout cas c'est sur un parcours de 1500 m autour du stade de la ville que vont se jouer ces championnats, pour 45 pays et environ 350 athlètes attendus.

Quels objectifs peut avoir Stéphane ? Tout d'abord bien figurer et porter avec succès le maillot tricolore, ce qui est important pour lui. Cette cinquième sélection en équipe nationale va lui rappeler de bons souvenirs : en 2017 à Belfast il avait terminé cinquième, et aux Europe de l'an dernier il avait obtenu la médaille d'argent et participé au titre individuel de l'équipe nationale. Ses 263 km 540 en Roumanie constituent d'ailleurs toujours son record personnel (et en passant, la meilleure performance française en M50).

Cette année Stéphane s'est plus "ménagé" sur la route, et il a connu une déconvenue aux France de Brive le 30 mai ; obligé d'abandonner avant le terme, il est actuellement  classé R6 avec les 167 km 702 parcourus ce jour-là. Une marge avec son classement International A des cinq années précédentes ! Mais en mars il a réussi 143 km 100 sur un 12 heures... On laisse le lecteur multiplier par deux pour se rendre compte que notre runner de choc n'a rien perdu de son endurance. De son propre aveu, Stéphane sent bien que l'âge avançant, on doit se ménager pour rester performant; c'est probablement ce qui explique une préparation où le vélo a pris plus d'importance. Mais avec ses 53 ans, il n'est pas encore l'aîné des sélectionnés ! Et âge signifie également expérience : on peut compter sur Stéphane pour avoir préparé avec le plus grand soin le rendez-vous d'Albi !

Stéphane à Timisoara en 2018

Date de dernière mise à jour : 31/10/2019