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MONDIAUX 24H TURIN

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Stéphane Ruel dans l'équipe de France de 24H - Première sélection mondiale

 

Représentant du Grand Ouest au sein de l’équipe de France des 24 heures avec Alain David de la Vendée, et grâce à la réalisation d’un score de 252,271 km en 2014, cet athlète de Coutances courra ses premiers championnats du monde le weekend du 11 et du 12 avril prochain à Turin.
 
 
Quand as-tu appris ta sélection ?
 
Le 21 décembre suite à ma performance réussie à Barcelone, vu que j’avais obtenu la meilleure performance française de l’année 2014, je me suis dit que j’avais une chance de décrocher mon billet pour Turin. Après, je ne connaissais pas les critères de sélection. Ainsi le 31 j’ai reçu un mail de la part de Frédéric Barreda, l’un des coachs de l’équipe nationale m’annonçant que je n’étais que le premier remplaçant, mais que j’étais invité à participer au stage de regroupement en avril. En fait ce qu’il s’est passé, c’est que la date limite pour se qualifier avait été fixée au 15 décembre. Or, j’ai établi ce record une semaine plus tard. Donc, sauf désistement d’un des titulaires, je savais que je ne serais pas du voyage.
 
Finalement que s’est-il passé ?
 
Vincent Rivoire, qui en 2013 avait passé les 245 km a décliné la sélection en raison d’une blessure. Il ne se sentait pas en mesure de récupérer d’ici les mondiaux. Ainsi, je suis devenu titulaire. J’ai appris cela fin mars. Là j’avoue avoir ressenti un moment d’euphorie. J’avais commencé à songer à cette sélection en 2013, lorsque j’avais atteint les 230 km au Portet. D’ailleurs l’épreuve avait été remportée par Vincent avec sa marque de 245 km.
 
Comment s’est déroulée ta progression sur 24 heures ?
 
J’ai pris ma première licence FFA en 2008, puis j’ai débuté l’ultra en 2011. J’ai commencé à être performant en 2013 avec ses 230 km. En 2014, toujours au Portet à l’occasion des France, j’ai fini 4e avec 237 km, alors que je n’étais pas au top, puisque j’étais dans une phase de reprise. Je revenais après un arrêt lié à une fracture de fatigue au tibia. Là, j’ai pensé qu’en fin de saison j’aurais une carte à jouer et à Barcelone, où j’ai été au-delà des 252 km. Bref, je n’en reviens pas. Entre mes débuts et ma sélection, il ne s’est passé que 4 ans.
 
De quelle manière vis-tu cette « Première » ?
 
Tant que je n’étais pas au stage, cela restait abstrait. Cependant, cela m’a boosté. Par exemple s’il faisait froid, ou s’il pleuvait je ne me posais plus de questions pour me rendre à l’entraînement et j’avais encore plus envie de donner. Au fond, une sélection transcende. Concrètement, j’en ai pris conscience quand Thierry Douriez le doyen masculin de l’équipe m’a remis la tenue tricolore. Il s’agit d’un honneur. Maintenant, je vais faire en sorte d’être à la hauteur, afin d’honorer ce maillot.
 
 
Que retiens-tu de ce stage ?
 
Au début, à observer les anciens, je me demandais si j’allais être à la hauteur. En réalité tout s’est bien passé et je me suis senti intégré d’entrée. L’ambiance était excellente. Aussi, habitué à me préparer seul, j’ai découvert la relation entraîneurs-entraînés. Là encore je me suis vite senti à l’aise. Tout est organisé de façon à ce que l’on ne ressente pas de pression. Il était important que nous fassions connaissance. J’avais déjà côtoyé la plupart de ces athlètes, mais jamais je n’avais échangé avec eux. Egalement, j’ai pas mal appris. J’ai compris l’importance du travail sur piste. Pareil, nous avons bénéficié d’un suivi médical au top avec des spécialistes toujours disponibles et à notre écoute. Profiter d’un massage tous les jours, c’est du luxe. Donc tout est conçu pour que l’on réussisse. Cependant, on ne cherche pas à bouleverser complètement nos habitudes d’entraînement. Adepte de l’entraînement croisé, on m’a encouragé à persévérer dans cette voie.
 
Qu’attends-tu de ce premier mondial ?
 
Je vais partir sur 250 km, car le circuit à été décortiqué. Il mesure un peu plus de 2 km et comporte une bosse de 70 mètres avec 6 mètres de dénivelé. Au fil des tours, les muscles sauront se souvenir de cette pente anodine en apparence. Après, si je me sens vraiment bien, il restera possible d’augmenter le rythme dans les dernières heures. Galvanisé par le maillot, nous allons tout faire pour ramener une médaille par équipe. Une individuelle, cela risque d’être plus complexe avec un Japonais à plus de 285 km et d’autres coureurs au-delà des 260. Enfin, cela va être fascinant de rencontrer l’élite mondiale et de côtoyer une légende de l’ultra tel Kouros, le seul coureur à avoir franchi le mur des 300 km. Même s’il n’est plus ce qu’il a été, nous avons tous envie de le rencontrer.
 
Au cours de son séjour à Turin, Stéphane ne manquera pas de vous relater cette expérience sur Yanoo à plusieurs reprises.
 
Christophe Rochotte
 
Photos C. Rochotte et YaNoo.net


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Mondiaux 24 heures 2015 à Turin : Les équipes de France


 
Prévu le weekend du 11 et du 12 avril, ce rendez-vous international se déroulera à Turin. Dans cette optique deux collectifs complets,
l’un comprenant 6 hommes et, l’autre 6 femmes ont été engagés. Yanoo présent sur place suivra en direct cet événement.
 
Stéphane Ruel et Christian Dilmi
 
Alain David
 
 
 
Ludovic Dilmi
 
Lionel Ozanne
 
Thierry Douriez, le nordiste, dit Titi
 
Hommes :
 
-Alain David : né en 1965, licencié à Ultra Marathon France, second au bilan FFA 2014 avec un score de 246,128 km synonyme de record personnel. Première sélection.
-Christian Dilmi : né en 1966, licencié à l’EC Orléans Cercle Jules Ferry, champion de France 2012, vice champion en 2013 et de nouveau titré en 2014. Titulaire d’un record de 254,553 km, seconde sélection.
-Ludovic Dilmi : frère du précédent né en 1965, licencié à Rambouillet Sports, un record de 257,819 km qui lui avait permis de décrocher la médaille de bronze lors des mondiaux 2012. Troisième sélection.
-Thierry Douriez : né en 1964, Boulogne-sur-Mer AC, un record de 247,996 km établi à l’occasion des France 2013, où il avait pris la 3e place. Il honorera sa 5e sélection.
-Lionel Ozanne : né en 1970, Stade Villeneuve-sur-Lot, champion de France 2013 lors de son premier 24 heures grâce à une marque de 255,872 km. Première sélection.
-Stéphane Ruel : né en 1966, Manche Athlé Centre Sud, N° au bilan FFA 2014 : 252,271 km et première sélection.
 
Christine Tamnga
 
Sylvie Peuch
 
Cécile Nissen
 
Pascale Bouly
 
 
Sandrine Gard (bonnet noir)
 
Anne-Marie Vernet
 
Dames :
-Pascale Bouly : née en 1962, Decines-Meyzieu Athlétisme, un record de 216,246 km. Championne d’Europe par équipe 2013. Troisième sélection.
-Sandrine Gard : née en 1967, Athlé 11, championne de France 2014 grâce à un record de 218,473 km. Première sélection.
-Cécile Nissen : née en 1972, US Carmaux, un record de 234,524 km, vice championne d’Europe 2013. Troisième sélection.
-Sylvie Peuch : née en 1961, Pays de Brive Athlétique Club, un record de 225,614 km, vice championne de France 2013, Championne du monde par équipe 2010. Sixième sélection.
-Christine Tamnga : née en 1974, Sporting Club Athletic de Bry-sur-Marne, championne de France 2012 et en 2013 avec à la clé un record de 220,222 km. Seconde sélection.
-Anne-Marie Vernet : née en 1967, Velay Athlétisme, championne du monde 2008, suite à un record de 239,685 km, championne d’Europe 2013. Sixième sélection.
 
 
Sur place, l’ambition des Français consistera avant tout à décrocher des médailles par équipe tant à l’échelle mondiale, qu’au niveau européen. Au plan individuel, cela semble plus compliqué. Toutefois cette spécialité présente des aspects irrationnels et les titulaires des meilleures performances passent parfois à côté le jour J.
 
A suivre fin de semaine une interview de Stéphane Ruel, seul représentant du Grand Ouest.
 
Christophe Rochotte


 

VO2

Mondial 24 Heures : Rencontre avec le Team France

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La semaine dernière à un mois de cette compétition programmée à Turin le weekend du 11 et du 12 avril, les 12 sélectionnés ont effectué un stage de regroupement à Andrézieux (42). Ce qui leur a permis de peaufiner leur préparation.

L’an passé, normalement prévus en Lettonie à Daugavpils, ces championnats avaient été finalement annulés. En effet le comité d’organisation local n’avait pas pu réunir le budget nécessaire à la réussite d’un tel événement. De la sorte à force de demeurer dans l’expectative, puisque ne sachant pas si une autre nation allait se substituer à ce pays balte, ni quand, les athlètes sélectionnables ont vécu une saison chaotique.

Cette fois ils ne vivront pas pareille mésaventure, car l’Italie coutumière de ce genre de manifestation s’en sort toujours avec brio.

Avant d’évoquer le stage, il importe de citer les 6 hommes et les 6 femmes, qui se rendront dans le Piémont.

 

Hommes :

-Alain David : né en 1965, licencié à Ultra Marathon France, second au bilan FFA 2014 avec un score de 246,128 km synonyme de record personnel. Première sélection.

 

-Christian Dilmi : né en 1966, licencié à l’EC Orléans Cercle Jules Ferry, champion de France 2012, vice champion en 2013 et de nouveau titré en 2014. Titulaire d’un record de 254,553 km, seconde sélection.

-Ludovic Dilmi : frère du précédent né en 1965, licencié à Rambouillet Sports, un record de 257,819 km qui lui avait permis de décrocher la médaille de bronze lors des mondiaux 2012. Troisième sélection.

-Thierry Douriez : né en 1964, Boulogne-sur-Mer AC, un record de 247,996 km établi à l’occasion des France 2013, où il avait pris la 3e place. Il honorera sa 5e sélection.

-Lionel Ozanne : né en 1970, Stade Villeneuve-sur-Lot, champion de France 2013 lors de son premier 24 heures grâce à une marque de 255,872 km. Première sélection.

-Stéphane Ruel : né en 1966, Manche Athlé Centre Sud, N° au bilan FFA 2014 : 252,271 km et première sélection.

 

Dames :

-Pascale Bouly : née en 1962, Decines-Meyzieu Athlétisme, un record de 216,246 km. Championne d’Europe par équipe 2013. Troisième sélection.

-Sandrine Gard : née en 1967, Athlé 11, championne de France 2014 grâce à un record de 218,473 km. Première sélection.

-Cécile Nissen : née en 1972, US Carmaux, un record de 234,524 km, vice championne d’Europe 2013. Troisième sélection.

-Sylvie Peuch : née en 1961, Pays de Brive Athlétique Club, un record de 225,614 km, vice championne de France 2013, Championne du monde par équipe 2010. Sixième sélection.

-Christine Tamnga : née en 1974, Sporting Club Athletic de Bry-sur-Marne, championne de France 2012 et en 2013 avec à la clé un record de 220,222 km. Seconde sélection.

-Anne-Marie Vernet : née en 1967, Velay Athlétisme, championne du monde 2008, suite à un record de 239,685 km, championne d’Europe 2013. Sixième sélection.

 

Comme le confirme Philippe Propage, le manager du 24 heures auprès de la FFA : « Le but premier de ce type de stage consiste à créer un groupe, à faire en sorte que ces deux collectifs aient envie de vivre ensemble et de se battre pour l’entité à laquelle ils appartiennent. Cette année chez les hommes, 50% de l’équipe de France a été renouvelée, alors que du côté des femmes, seule Sandrine Gard a rejoint le team national. Donc, au niveau des garçons, il est crucial que les nouveaux s’intègrent avec les anciens. Ainsi cette semaine leur permet déjà de faire connaissance. Egalement il apparaît impératif qu’un climat de confiance se développe entre les membres du staff et les athlètes, qu’ils auront à coacher durant le mondial »

Ensuite poursuit Cyprien Bourillon, médecin de ces 2 sextets : « Nous leur proposons un suivi médical. On s’aperçoit que dans l’ultra, les coureurs n’y attachent pas assez d’importance. Pourtant, c’est essentiel. Voilà pourquoi ils passent tous une visite médicale, comportant des analyses sanguines, urinaires, plus un électrocardiogramme. Aussi, ils consultent un podologue susceptible de corriger des problèmes de posture et de leur prescrire des semelles orthopédiques. Et un kinésithérapeute est également disponible. De surcroît, ils assistent à une conférence sur les conséquences physiologiques de ce type d’effort, afin de les sensibiliser à certains risques. Notamment nous avons remarqué que dans cet univers, les coureurs manifestaient une propension à abuser des anti-inflammatoires durant la compétition. Ce qui peut se révéler désastreux avec entres autres pathologies, un risque d’insuffisance rénale »

Et précise Frédéric Barreda, l’un des coachs : « Ce stage leur permet de se consacrer uniquement à l’entraînement, de pratiquer le biquotidien, de leur apprendre à varier les séances en prenant conscience de l’importance du travail sur piste, de consulter le kiné quand ils le désirent et surtout de bien se reposer. Enfin, nous les plaçons dans le contexte de l’épreuve. Le circuit mesurera 2,060 km et comprendra une bosse longue de 70 mètres présentant 5 mètres de dénivelé. Cela peut faire sourire, mais après plus de cent tours, cela se sent. Donc, la séance longue de 4 heures s’est déroulée sur une boucle de 2 km légèrement vallonnée par endroit, pour prendre en compte ce paramètre »

Sur place, l’ambition des Français consistera avant tout à décrocher des médailles par équipe tant au plan mondial, qu’au niveau européen. Au plan individuel, cela semble plus compliqué. Toutefois cette spécialité présente des aspects irrationnels et les titulaires des meilleures performances passent parfois à côté le jour J.

 

Christophe Rochotte



 

OUEST FRANCE du 11 mars 2013

Ouest france 11 03 15



 

OUEST FRANCE 03/03/2015

Ouest france 030315



 

LA MANCHE LIBRE 05 mars 2015

La manche libre 050315 001

La manche libre 050315 002



 

LA MANCHE LIBRE du 14 mars 2015

La manche libre 14 03 15



 

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                                                                Cliquez ICI pour consulter la composition de la sélection française.
 
 
 

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Stéphane en équipe de France : officiel !

Stéphane RUEL sélectionné aux mondiaux de 24 heures

Le site fédéral vient d'annoncer ce jeudi 26 février la sélection française pour les championnats du Monde des 24 heures prévus à Turin les 11 et 12 avril prochains. C'est ici.

Stéphane RUEL est donc retenu dans les huit coureurs qui participeront au stage national entre le 2 et le 8 mars. C'est à l'issue de celui-ci que sera annoncée la composition entre les six titulaires et les deux remplaçants ; pour l'instant les huit retenus sont rangés par ordre alphabétique... Notre coureur risque d'être pénalisé par le fait d'avoir couru un 24 heures moins de trois mois avant le championnat, ce que la FFA considère comme insuffisant pour récupérer. Mais on connaît Stéphane et ses capacités hors normes : nul doute que les tests du stage concluront dans le bon sens.

On peut voir avec intérêt les performances des sélectionnés. Parmi ceux qui ont déjà dépassé 250 km, Stéphane est celui qui a réussi son record le plus récemment (en décembre dernier) alors que les trois autres ont établi le leur en 2013 ou même 2012 ( cas de Ludovic DILMI). Pour autant, chacun est bien sûr en pleine activité : ainsi les frères DILMI, références en France depuis plusieurs années, ont-ils participé à au moins 13 et 12 courses respectivement (10 pour Stéphane). Ces nombres sont du moins ceux qui figurent sur leurs fiches consultables sur le site FFA, certaines courses n'étant pas transmises à la fédération. On peut également comparer les distances de ces épreuves, qui varient fortement, voire la nature des courses (ainsi les DILMI pratiquent-ils le trail, que Stéphane choisit encore peu ; les distance s'étalent de 10 km aux 24 heures). Voir le tableau ci-dessous.

 

Le tableau suivant montre cette diversité (encore plus grande si on regarde les saisons antérieures) :

 

Athlète

Christian DILMI

Ludovic DILMI

Lionel OZANNE

Stéphane

Nb courses en 2014

13

12

10

10

Nb trails 2014

6

7

1

1

Nb 24 heures 2014

1

0

1

3

Date dernière épreuve 2014

24/10

23/11

23/11

21/12

Km parcourus en course 2014

1004

667

335

1268

Best 24 h 2014

250,466

néant

109,404

252,871

Record 24 h

254,553 - 2013

257,819 - 2012

255,872 - 2013

252,871 - 2014



 

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021