revue de presse

LA PRESSE DE LA MANCHE du 9 juin 2015

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BAC COUTANCES

Stéphane RUEL aux France de 24 h

Stéphane aux France de 24 h à Albi

Ces 6 et 7 juin, Stéphane RUEL participait aux championnats de France des 24 heures à Albi. Après sa belle performance des mondiaux de Turin, on imaginait sa volonté de confirmer une première place nationale déjà acquise aux bilans de 2014. Une préparation plus affinée grâce notamment aux conseils du staff de la FFA rencontré pour Turin le laissait espérer réaliser une nouvelle perf' de pointe, ainsi qu'un début d'année plus économe en course à pied (mais on ne vous parle pas du vélo...). Mais il a dû abandonner, et ne sera pas classé cette année.

Stéphane part pourtant bien , puisqu' il est en tête après cinq heures de course et une moyenne qui reste élevée à ce stade, presque à 12 km/h. Mais dans la nuit et après 120 km de course, il doit s'arrêter et abandonner. A cause de la chaleur ? Un 24 heures à Albi en juin, c'est en soi un challenge... A cause de problèmes de fatigue ? Sur un tel effort, les problèmes peuvent survenir de manière imprévisible, et prendre des formes variées. Malgré les soins apportés à la préparation, l'expérience et le soutien du staff, résolution et moral d'acier ne suffisent pas toujours.

Nathalie, la femme de Stéphane, participait elle aussi. Elle a abandonné après juste 100 km de course, et en attendant des infos à leur retour, on peut déjà supposer qu'elle a voulu continuer jusqu'à cette marque symbolique, mais que le cœur n'y était plus.

 

Succès et revers sont tout aussi riches d'enseignements : on attend de revoir Stéphane reposé très bientôt.


 

LA DEPECHE du 08 juin 2015

Les 24 heures d'Albi : ils ont couru jour et nuit

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Athlétisme - Course d'ultra fond.

L'épreuve a réuni 157 concurrents./ photos DDM Emilie Cayre
L'épreuve a réuni 157 concurrents./ photos DDM Emilie Cayre

Les ultrafondeurs Guillaume Laroche de Poitiers (244 km) et Valérie Vallon (202 km) devancée par l'espagnole Eva Esnaola, tirent leur épingle du jeu et se qualifient pour les championnats de France.

Depuis samedi 10 heures ils ont couru jour et nuit jusqu'à la même heure, hier, pour tenter de réaliser le plus grand nombre de kilomètres, avec un dispositif électronique intégré dans les chaussures qui permet le comptage. Et la possibilité tout de même pour les coureurs de se reposer, se faire masser ou se restaurer. Aditionner des km. C'était l'objectif pour les 157 athlètes, hommes et femmes, de 25 à 75 ans, avec les meilleurs nationaux spécialistes engagés pour cette course Albi 24 heures, sur un parcours en boucle de 1052 mètres, avec passage sous les tribunes, un tour de stade, et un autre sur la piste d'athlétisme. Sur place, un dispositif impressionnant à gérer pour le comité d'organisation rattaché au club ATP (Athlé Tarn Passion) soit, un grand village dans l'enceinte du stadium où s'activaient 90 bénévoles, 30 personnes au service médical (kinés, médecins, ostéos et secouristes) plus 8 personnes du staff de la fédération Française d'athlétisme, 25 stands de ravitaillement personnalisés et 130 mètres d'abris.

«Nous espérons des performances intéressantes, à hauteur des 250 km parcourus» expliquaient de concert les présidents d'ATP et du comité d'organisation, Maurice Gamel et Didier Thiriot «Les favoris sont dans la course avec les champions de France en titre, Christian Dilmi et la féminine Sandrine Gard qui viennent de courir tous deux les championnats du monde à Turin. Ainsi que Ludovic Dilmi (le frère) et Stéphane Ruel également présents, et des coureurs venus de partout, d'Espagne de Belgique, une quinzaine de Tarnais dont Claudine Loisel du club de Lescure qui avait gagné l'an passé. Suite des résultats : 2 - Sébastien Guillaume 237 km, 3 - Fabrice Puaud 231 km, Emmanuel Chepdeville 596 km, 41ème le Tarnais Philippe Munoz de l'Usca Lescure 161 km, et 77ème Claudine Loisel d'ATP, 122 km, 48ème Dominique Maillard de l'Us Carmaux 120 km.


Un journaliste décède

Il était venu à Albi couvrir l'événement des ultrafondeurs sur la piste du stadium pour le magazine spécialisé dans la course à pied, VO2. Hier, à 7 h 50, le journaliste Christophe Rochotte, âgé de 53 ans, s'est écroulé, victime d'un malaise cardiaque. Il a été rapidement pris en charge par le service médical, en attentant l'arrivée des sapeurs-pompiers d'Albi. Ils ont tenté de le ranimer longuement. En vain.

VO2

Championnats de France des 24 heures : Le point à la 12e heure.

 
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Des bouleversements interviennent au niveau du classement.

 

Alors que les spécialistes membres de l’équipe de France semblaient bien partis, afin d’effectuer une remontée aux premières places, voire de conserver la tête de la course à l’image de Stéphane Ruel, ils vivent des temps difficiles. Seul Christian Dilmi pousuit sa galère en 23e position avec 108, 4 km .

Continuer, ou arrêter ? De nombreux concurrents se posent cette question et attendent la nuit, où ils espèrent vivre une renaissance.

En effet lorsque la 8e heure a approché face à une température au sol de 48° sur le tartan de la piste d’athlétisme empruntée, la majorité subissait.

Un acte que n’a pas supporté Ludovic Dimi, qui a préféré jeter l’éponge après 9h30 de course : « Je n’étais pas dedans. Bon, il y avait la chaleur, mais elle est pour tout le monde. Je n’avais pas de jambes et je n’étais pas concentré sur l’objectif. Au fond ma préparation n’a pas été bonne. Au plan kilométrique, je ne suis pas sorti comme je voulais. J’ai aligné des petites semaines. Pourtant, j’avais bien récupéré après les mondiaux, où j’ai réussi 248 km et les France de 100 km, il y 3 semaines, où j’ai réalisé 7h40. Mais la semaine dernière, j’ai fait un marathon en 3 heures comme meneur d’allure et je me suis senti fatigué sur la fin. Là, je me suis dit que quelque chose n’était pas normal. A partir de là, j’ai gambergé et en plus j’ai vécu des soucis professionnels, qui ont fait que je ne me suis pas focalisé sur mon effort, contrairement aux mondiaux. Bref, cette fois j’ai privilégié le boulot »

Idem de Stéphane Ruel, qui a arrêté après 10h30 de compétition expliquant : « Je n’en peux plus. Je n’ai plus de jambes. Je crois que je n’ai pas encaissé mes 3 épreuves de 24 heures en 5 mois et demi. Bon, maintenant je vais ravitailler ma femme Nathalie, qui est toujours en course »

Concernant, les leaders actuels Sébastien Guillaume avec 128, 4 km  se situe devant Guillaume Laroche : 126,3 km et  Fabrice Puaud : 122,1 km, dont la remontée s’avère fantastique et qui s’est contenté de ramasser les morts. Il a sans doute à coeur d’intégrer le Club France.

A propos des femmes l’Ibère Eva Esnaola se situe 8e au scratch grâce à 118,9 km devant Valérie Vallon: 107,3  et Nathalie Zimmer : 104,2 km . Relativement à Sandrine Gard, elle a dû arrêter victimes de troubles gastriques trop importants.

Sept concurrents évoluent encore sur des bases de 240 km. Combien seront-ils demain matin ?

 

Christophe Rochotte

BAC COUTANCES

Stéphane RUEL : Albi direct

Stéphane aux France de 24 heures à Albi

Ces 6 et 7 juin, Stéphane RUEL participe aux championnats de France des 24 heures à Albi. Après sa belle performance des mondiaux de Turin, on imagine sa volonté de confirmer une première place nationale déjà acquise aux bilans de 2014. Une préparation plus affinée grâce notamment aux conseils du staff de la FFA rencontré pour Turin doit lui permettre de réaliser une nouvelle perf' de pointe, ainsi qu'un début d'année plus économe en course à pied (mais on ne vous parle pas du vélo...).

Stéphane est déjà bien parti puisqu'à l'heure où ces lignes sont écrites, il est en tête après cinq heures de course et une moyenne qui reste élevée à ce stade, presque à 12 km/h. Dans cet exercice difficile et dépendant de beaucoup de facteurs, tout reste possible, mais il a acquis l'expérience de la gestion des conditions, notamment la chaleur. Un 24 heures à Albi en juin, c'est en soi un challenge... Reste le sérieux de l'organisation et le moral d'acier de notre runner ! Utiles aussi les encouragements de la famille et des amis ; un examen attentif du scratch vous montrera qu'une autre RUEL est également en course !

Tous les détails (parcours, horaires, scratch, images en direct) sont disponibles ici

Allez Stéphane !


 

VO2

Championnats de France des 24 heures : Le point à la 6e heure

 
N0 15 Stéphane Ruel

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L’expérience va payer.

Seulement un quart de l’effort a été effectué et les athlètes mal préparés, ou partis trop vite commencent à connaître les premières difficultés liées à un changement de température. Notamment des crampes et des maux d’estomac. Pourtant, l’organisation n’a pas omis de placer 4 brumisateurs autour du circuit.

Le soleil s’est levé à la 2e heure et la température est passée de 25 à 35°.

De cette façon, les compétiteurs partis avec témérité sur des bases de 260 km à la fin des 24 heures ont quitté la tête du classement et en toute logique n’iront pas au bout, sauf à vivre un cauchemar, pour se retrouver dans les profondeurs du classement.

Quant aux membres de l’équipe de France, à savoir Stéphane Ruel : 68,4 et 11,58 km/h de moyenne qui maintenant évolue devant l’Espagnol Navar dans le même tour , il progresse avec régularité.  Ludovic et Christian Dilmi 7e et 8e avec 66 km se rapprochent des hommes aux avants-postes,  principalement de Sylvain Guiraud : 67,4. Il en va de même chez les féminines, Eva Esnaola 16e au scratch avec 64 km mais une moyenne, qui est descendue à 10,8 km/h de moyenne contre 11,5 qui à 4 km d’avance sur Nathalie Zimmer  et 5 km sur Emilie Cougoureux et Sandrine Gard.

Tout est reste à faire et comme l’affirme Frédéric Barréda « Rien n’est figée. La chaleur a entamé son oeuvre de destruction »

 

Christophe Rochotte

VO2

Championnat de France des 24 h : C’est Parti

 
L'Italienne Eva Esnaola se concentre au moment peu avant le départN

Ce matin à Albi, cette compétition est partie à 10 heures.

 

La météo s’avère clémente, puisque le ciel est couvert et la température n’excède pas 25°. De la sorte sur ce circuit réputé rapide ne comprenant pas d’angles droits et mesurant 1000, 5177 mètres, Frédéric Barréda l’un des référents auprès de la FFA se veut plus optimiste et estime : « Pour l’instant, s’il ne pleut pas et si le ciel ne laisse pas apparaitre le soleil, il s’agit d’un temps à performances, qui peut permettre à Sandrine Gard de passer la barre des 220 km. Surtout que face à l’Italienne Eva Esnaola a déjà réalisé cette marque. Et cette fois-ci, souhaitons que Sandrine ne souffre pas d’une insolation, qui l’avait contrainte à l’abandon lors des mondiaux de Turin »

Concernant les messieurs Ludovic Dilmi préfère ne pas tirer de plans sur la comète et concentré déclare : » On verra. Je vais courir aux sensations »

Quant à son frère Christian, il ne s’avance pas non plus : »Tout dépendra de la douleur que j’ai connu à la hanche à Turin »

Et la problématique de Stéphane Ruel tient à cette équation : « Là, J’attaque mon 3e 24 heures en 5,5 mois. J’espère que j’aurai récupérer. Et monter jusqu’à 240 km serait pas mal »

A suivre à la 6e heure sur :www.vo2.fr

Christophe Rochotte

VO2

Championnats de France des 24 heures 2015 : Présentation

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021